Happy Place a réussi lors de ses aventures tremplinesques à grimper jusqu'en demi-finale grâce à toi, oui toi qui étais là pour nous voir et lever la main. Six mois plus tard, le groupe est de retour sur scène dans une ambiance totalement différente. Lettre de motivation :
Forts de notre expérience scénique acquise lors d'un stage de 3 mois au sein de la filiale parisienne de l'entreprise Emergenza, nous sommes aujourd'hui prêts à nous investir de nouveau dans le domaine de la musique électro-acoustique. En effet, après un travail de fond en home studio et la sortie de deux morceaux auto-produits, s'y ajoutant un troisième en préparation depuis un mois, nous éprouvons la nécessité d'avancer et de franchir de nouvelles étapes, scéniques cette fois-ci.
La lettre ayant convaincu tout le monde dès la première lecture, nous nous présentâmes en haut-de-forme et ray ban à moult entretiens d'embauche auprès des plus grands DRH de troquets, bars, bistros, boîtes de nuit, music-halls, caf'conc, auberges de jeunesse, tavernes et autres bouges de la capitale. Nous finîmes par décrocher une offre de concert étonnante dans un club ultra cosy homonyme de la salle de Liverpool où les Beatles ont fait leurs débuts. Symbolique ? Pas vraiment, mais le truc de ouf c'est qu'on a un set d'une heure trente et qu'en plus c'est gratuit. Ça nous changera des 30 minutes de jeu au milieu d'une pelletée de groupes et des tickets à vendre au plus de monde possible. Et puis y'a de la place, c'est une vraie salle de concert faite pour, donc venez !
Qu'est-ce qu'on peut bien caser dans une heure trente de setlist quand le total de nos morceaux fait à peu près trois quarts d'heure, c'est à dire grosso modo la longueur d'un album standard (et je n'insinue rien par là) ? Je ne peux rien vous dire pour l'instant, juste qu'on a prévu le coup et que ça va décoiffer. Vous voyez j'en suis arrivé au point de sortir des expressions de vieilles pubs Parc Astérix des années 90 tellement ça va décoiffer... mince je viens de recommencer.
Ne soyez pas surpris devant la nouvelle configuration instrumentale du groupe sur scène ni en voyant la page "Le Groupe" de ce site en état de total paradoxe spatio-temporel. En fait le bassiste Walter Minn est parti à Shanghai au mois de septembre et a depuis enfilé les chaussures de Responsable Communication pour le groupe. En France, les répétitions s'enchaînent quant à elles à un rythme quasi-hebdomadaire. Le sieur Gui, en bon multi-instrumentiste qu'il est, est passé de la batterie à la basse pour compenser la lâcheté de son collègue. C'est donc une toute nouvelle tête qui poppera derrière les fûts de la batterie du Cavern : Yannis. Tout ce beau petit monde travaille d'arrache-pied le weekend pour vous offrir (et oui, "offrir") un spectacle de qualité. Alors pas d'hésitation, on se retrouve là-bas pour une soirée cool et sans complexes.