Les Membres

Photo Al
Al - Chant et guitare

Alexandre Garcia occupe le poste de chanteur, guitariste rythmique et principal parolier de Happy Place. Issu du même collège que Chozo et Walter, il était cependant loin de se douter qu’il finirait par former un groupe avec ceux-ci.

Son rapport à la musique a toujours été assez singulier. Tout petit déjà, il constate qu’il peut mémoriser rapidement les airs les plus inutiles de génériques d’émissions ou de dessins animés, et les restituer vocalement au grand dam ou à la grande surprise amusée de ses proches. Peut-être pour faire cesser ces ennuyeux scats infantiles, il est vite encouragé par sa famille à pratiquer la guitare, et suit des cours très académiques dans un conservatoire pendant plusieurs années, qui lui apprendront les bases, mais échoueront à lui donner le déclic de la mélomanie.

Pendant son adolescence, Al élargit ses horizons au-delà de la chanson française et du vieux rockabilly, avec une préférence pour le rock anglais. Il devient petit à petit fan des Beatles, un groupe qui lui insufflera le goût de la reprise, du chant et de la composition. A partir de l’automne 2008, Al se met à composer fébrilement de petits morceaux gaguesques dans l’arrière-boutique de la librairie de sa grande sœur, jouant tout bas et étouffant ses accords pour éviter d’être entendu. Il en fait part à ses amis qui l’encouragent dans cette voie. En 2009, il écrit une partie de la bande-son de Triptyque 9.0, un film d’On N’a Pas Envie Production. Finalement, en 2010, il rejoint le groupe de musique de certains membres de la Prod, avec quelques compos et sa bonne humeur sous le bras.

Par ailleurs, Al est du type plutôt obsédé par la mélodie. Il peut ainsi passer des heures à disserter sur les ressemblances de chansons populaires entre elles, ruinant le plaisir de l’interlocuteur imprudent.

Chozo - Guitare

Chozo Tull (ou Chozal, ou Chooz) est le lead guitariste de Happy Place. Ce terme anglophone pompeux signifie qu’il se charge des fills, licks, solos, et autres traits mélodiques qui ornent les compositions du groupe.

Chozal commence la flûte traversière dans ses jeunes années (à peu près vers sept ans) et continuera jusqu’à ses moins jeunes années (seize ans) après quoi il arrêtera la flûte et commencera la guitare électrique en autodidacte. Il retirera de ses années de flûte passées à jouer des musiques de film un goût pour le grandiloquent et tout ce qui explose aux oreilles. Il écoute Queen, The Offspring et Hawksley Workman avant de découvrir Nightwish et de devenir boulimique de metal. Il en écoutera exclusivement (de Nightwish à Arch Enemy en passant par Iron Maiden, Rhapsody, Black Sabbath et Ultra Vomit) pendant plusieurs années avant de connaître une nouvelle révélation à l’écoute de Jethro Tull, groupe de rock progressif anglais. Il est aussi reconnu coupable d’être un grand fan d’Indochine et de vouer un culte à Joe Satriani.

Les influences de Chozo sont entre heavy, blues, et rock instrumental. Il est atteint d’une dérive classificatrice qui le pousse à tenter de catégoriser tout ce qu’il écoute, c’est d’ailleurs lui qui, dans sa névrose des genres, déclarera que Happy Place officie dans le « barock ».

Photo Chozo
Walter - Clavier

Walter Minn n'a pas un nom aussi stylé dans la vraie vie (un peu comme Patrick Bruel qui s'appelle en fait Maurice Benguigui), il n'empêche qu'il reçut sa première basse par la poste le même jour que son permis de conduire, en août 2008. Cette idée mûrissait dans sa tête depuis presque neuf mois, au Nouvel An précédent, où il avait vu ses amis improviser des chansons débiles à la guitare, lui donnant finalement envie de se mettre lui aussi à la musique. Il se mit ensuite au clavier suite à un séjour prolongé en Chine où il apprit des plus grands.

D'un naturel extrêmement calme (certains diront stoïque ou même complètement blasé) dans la vie de tous les jours, Walter se transforme en pile électrique dès que l'occasion de se défouler se présente. C'est sur scène au théâtre qu'il avait découvert son aptitude à courir et rouler dans tous les sens devant tout le monde, pourquoi ne pas mettre à profit cette énergie dans la musique ?

Il passera ses heures d'entraînement à apprendre ses morceaux préférés grâce aux partitions trouvées sur internet, en commençant par l'inimitable Bohemian Rhapsody. Il a toujours refusé de payer pour prendre des cours, tenant à garder la musique comme un loisir : les livres et les conseils du web ne manquent pas pour apprendre la théorie musicale et la composition.

Photo Walter